Comme vous le savez maintenant, l’homme qui est à l’origine de ma recherche effectuée à propos de l’Améridienne nommée Mni Akuwin est Louis Simonin, identifié grâce aux recherches de Victor Douville en 1997. Car dans le texte original publié à Montréal en 1869 dans l’Écho de France, son nom n’apparaissait nulle part et c’est pourquoi je l’ai d’abord identifié comme « l’auteur anonyme ».
Or, Louis Laurent Simonin est né à Marseille en 1830. Il était donc âgé de 37 ans lors de son passage au Fort laramie, en 1867, lorsqu’il se laissa raconter l’histoire de celle qu’il appela lui-même faussement Monéka (Mni Akuwin).
Après avoir occupé différents emplois en France et en Italie, nous dit le site www.annales.com, il voyagea beaucoup à travers le monde. Il écrivit de nombreux ouvrages, entre autres « Les mines et les mineurs », en 1867, qui aurait, semble-t-il, inspiré le « Germinal » d’Émile Zola.
Polyvalent, Simonin fut également un pionnier dans le domaine de l’archéologie minière. « Le ton de ses écrits est celui du scientisme hyper-optimiste de l’époque, mais il voit loin : il prévoit l’épuisement rapide des bassins charbonniers d’Europe occidentale et il s’écrie : « il faut mettre le soleil en bouteilles ! » », explique le même site Internet.
Louis Simonin s’éteignit en 1886, à l’âge de 56 ans.
« Ce [se] peut-il que dans un pays en apparence si riche, si industriel, il y ait des gens à c epoint déshérités! » – Louis Laurent Simonin.